dimanche 20 octobre 2019

Le parc de Sajama et mon premier 6000 : Le Parinacota

Depuis Cusco, je file en Bolivie. La situation n'est pas top, car les élections présidentielles se profilent. Je décide donc de filer sur le Np de Sajama.

Le village se trouve déjà à 4200 mais je suis bien acclimaté. Il est dominé par le volcan Sajama à 6542. Il y en a plusieurs dont celui qui m'intéresse, le Parinacota, volcan qui culmine à 6350.
Non technique et possible de le faire en solo.

Arrivé sous le mauvais temps, orage et averse de neige !!


Heureusement cela ne dure pas, je me décide à faire un circuit. Je vais avec 2 belges vers la première lagune qui est à 12km du village et guère plus haut.

Rien de particulier sauf des lamas et des flamants roses.


Après 2 jours les volcans se dévoilent enfin. Le Sajama.


Et le Parinacota et son voisin le Pomerape.



Longue et usante randonnée pour rejoindre ensuite les lagunas alturas à 5000. Le problème de ce parc est l'absence d'eau. Heureusement, ici, il y en a un peu avant la lagune ... temps d'une pause.


Arrivé assez tard sur la première lagune, dur de trouver une place car l'endroit est assez venteux. Je me pose à peu à l'écart de la lagune.



Le lendemain, longue journée pour rejoindre les autres lagunes et redescendre dans la vallée. Pas trop de montée pour y arriver et malgré les 5000 ca se passe bien.

De jolis décors et quelques touristes qui font une boucle à la journée.




Les volcans réapparaissent et la longue descente vers les Geysers se fait tranquillement. Comme il est encore assez tôt je continue pour avancer vers le camp de base du Parinacota. Je file tout droit sans repasser par le village. Difficile car il faut gérer l'eau, il n'y en a plus depuis la descente, la chaleur et les montées descentes dû au fait que je coupe tout droit.



Je rattrape la piste (21km depuis le village) qui mène au camp mais je ne la suis pas. Je reste sur les hauteurs car le but est de trouver de la neige pour faire le plein d'eau.
J'en trouve en arrivant sur les hauteurs du refuge qui se découvre à moi. Je remplis un de mes sacs de compression et mes bouteilles déjà vide.



Personne au refuge, basique avec juste des lits dortoirs. Je me pose et repose. Je croise vers 12h, 3 touristes qui viennent de faire l'ascension. Ils attendent le véhicule qui vient les chercher. Ils me donnent quelques conseils et me revoilà tout seul pour le reste de la journée.

Levé à 4h du matin pour l'ascension. Legging et pantalon et les 3 couches du haut. Pas de vent, j'ai de la chance il ne fait pas froid ! Je pars à 4h30, sac léger avec l'essentiel. Rapidement le jour sur lève et je suis le chemin tracé par les nombreux passages. Première partie en partie rocheuse, rien de difficile.


Gros soleil et la partie des pénitents (genre de stalagmite de glace), pas besoin de crampons (dans le sac) mais il faut zigzaguer entre. Arrivé au sommet vers 9h, soit 4h30 de montée.




Gros cratère à pic et superbe vue sur les alentours. Toujours pas un grain de vent et un gros soleil.




Après être resté un bon 30 minutes, je me lance dans la descente, chemin plus direct mais toujours avec des pénitents bien pénible.


Repos et je refais le sac avant de repartir vers les 13h, objectif perdre de l'altitude et demain rejoindre le village.




dimanche 6 octobre 2019

Trek de l'Ausangate

Trek en altitude, toujours entre 4500 et plus de 5000. Petite variante pour moi, je pars du village de Tinki comme tout le monde mais je prends la boucle à l'envers et je rajoute un détour par la lagune Sibinacocha. Temps couvert pour cette première journée.



Longue marche, car le chemin n'a pas été facile à trouver. Plusieurs villages sur le chemin, cela complique pour trouver la route. +1000 quand même dans la journée, mais une belle lagune et je n'ai croisé personne sur le trajet.



Direction le premier col pour la deuxième journée, je longe les montagnes pour rattraper le col. Long chemin, je me pose avant le passage.





Le temps se couvre en soirée puis dans la nuit (vers 4h du matin), grosse tempête de neige. Ca souffle bien et ca tombe bien.
Changement de décor !



J'en profite pour tomber malade, une angine ou quelque chose de ce genre. Je reste une journée de plus sur place pour me reposer et la neige retombe en journée.
Départ le lendemain, la neige fond déjà ...




Le beau temps est revenu et les paysages sont magnifique. Peu de monde, mais je croise quand même quelque groupe dans le sens inverse.
Dur de passer les cols car j'ai le souffle coupé avec mon angine et le mal de gorge n'aide pas.








Le dernier jour, pour rejoindre Upis, dernier village avant Tinki le mauvais temps revient et je ne vais pas mieux. Longue journée donc mais j'arrive avant la pluie au camp de base. Le lendemain pour retourner au village ca ne sera que de la descente mais ca sera bien long.