Le Kamchatka se trouve à l'extreme Est de la Russie, ce n'est pas la destination première pour les gens qui vont en Russie mais c'est la destination idéale pour moi.
Une nature sauvage, des volcans en pagaille dont une partie actifs et de la faune, sans oublier le peu de touriste.
Une petite carte pour situer cette péninsule :
Une autre carte de la région du Gorely. Pour y aller j'ai pris, avec un autre français rencontré à Yelizovo, le bus 110 à la station de yelizovo donc, à 8h05. Il y en a après mais il y a de la route jusque Termalnensky, le village où va le bus.
De là il faut rejoindre la piste en coupant à travers le village et faire du stop car le pass Vilioutchik est à environ 40 km.
On a eu de la chance car la première voiture s'est arrêtée et c'est une famille russe qui nous y amène. Personne ne parle anglais (il faudra s'y habituer) mais on essaie de discuter un peu. Très gentille famille qui vont aux volcans pour le week end. On s'arrête au Pass pour quelques photos avant de repartir et ils nous déposent devant le parking du Gorely, eux continuent vers le volcan suivant (si on a bien compris).
Pas de chance avec le temps car beaucoup de vents et le sommet (il est déjà midi) est couvert de nuages. On se lance quand même dans l’ascension en laissant les affaires en bas.
Très touristique, et donc du monde sur le chemin, un gars en vélo et en redescendant 3 gars en moto ?! ... pas de doute on est bien en Russie !
Pas vue le cratère, où se trouve un lac acide, car on était dans le nuage. Pas grave car les vues pendants la montée sur les vallées étaient magnifiques.
On redescend au final assez vite avec Jean Luc (l'autre Français) car il n'y a rien à voir au sommet. Il est 15h max et on décide donc d'aller se poser au volcan suivant, le Mutnovsky. Chemin facile pour y aller sauf qu'il faut éviter la neige fondue et la boue, on arrive au camp vers les 17h.
Il y a un bâtiment en dur en bois pour manger et un camp de touriste mais qui est en train d'être démonté par un gars du tour. Je comprendrais pourquoi le lendemain soir la raison qui l'avait poussé à démonté ses 10 tentes.
Nuit tranquille près du volcan. Vue des traces d'ours près du camp ... ca rassure !
Levé tôt pour aller au Mutnovsky, JL est un lève tôt, debout à 6h. En même temps, ici il n'a pas tord, les nuages couvrent vite les sommets en début d'après midi. On rattrape le chemin pour accéder aux cratères du volcan.
Le jour se lève peu à peu et on découvre en fond un joli volcan de l'autre côté de notre destination.
L'entrée dans le cratère est magnifique, des couleurs de roches à l'odeur de souffre, on y est !
Beau temps et personne, de parfaites conditions pour profiter de cet endroit.
On repart ensuite pour aller en direction de la mini vallée des geysers et ensuite rattraper la route qui amène à ce volcan. On croisera un groupe de russes et un couple franco-russe sur le chemin qui font l'aller retour depuis le camp où l'on va.
Belles couleurs sur le chemin, environ 15 km, JL verra une maman ours avec ses 3 petits.
Les tentes du groupe Russe sont là, et il y a plusieurs sources d'eau chaude dans les alentours. J'en profite pour baigner mes pieds !
Anton, un russe du groupe qui est resté là me propose un café et de venir près du feu. Il parle un peu anglais. Gars très sympa. On discute une bonne partie de la fin de l'après midi en attendant le groupe qui ne revient que vers 20h à la frontale !!!
Ils m'invitent à dîner et le guide (qui ne parle pas anglais) dit à ceux qui parlent anglais (il y en a quelques uns), que je reste car il fait un point info météo pour demain et sur quoi faire.
Je l'écoute donc parler, sans rien comprendre bien sur, sauf un mot, typhon .... quand j'avais regardé la météo il était annoncé mauvais temps, ils passent donc une partie de la soirée à quoi faire le lendemain, sachant que cela risque de démarrer vers les midis.
Comme il ne se décide pas je vais me coucher en allant voir le couple franco-russe qui verra aussi demain quoi faire.
Un typhon, c'est un cyclone, donc une grosse tempête de vent et elle se lève plus tôt que prévue, vers 4h du matin j'ai la tente qui prend le vent et la pluie de côté. Pas de chance pour moi car sur le côté la tente ne tient pas bien et surtout les toiles se touchent et l'eau rentrent. Je vais voir JL vers les 6h et je défais ma tente et cours m'abriter sur les hauteurs à côté d'un bâtiment de l'usine qui est sur ce site (géothermie).
Le guide du groupe négocie pour que tout le monde puisse se réfugier dans des bâtiments non occupés. Sorte de baraquement pour les ouvriers quand ils sont nombreux. Journée à rien faire donc, discuter avec les russes qui sont très gentils et attendre que cela passe. Vent violent et pluie jusqu'au lendemain.
Le lendemain, le temps est dégagé, je reprends la route, JL m'abandonne en route il préfère rentrer en stop en ville, moi je continue jusqu'au camp de base du Vilyuchinsky.
La journée est belle malgré le vent frais. De camp de base il n'y en a pas, je rejoins donc le pass et je suis le chemin qui s'enfonce dans la vallée qui m'amène au plus près de la base du volcan.
Journée suivant à marcher dans la vallée qui est à ses pieds sans possibilité d'aller trop loin à cause des arbustes qui cachent la vue pour progresser et impossible de les franchir. Je reviendrais donc me pauser pour une 2ème nuit avant de rentrer en stop le lendemain. J'aurais quand même vu mon premier ours sur les hauteurs, il a filé se cacher sans que je puisse le voir bien longtemps.
Une nature sauvage, des volcans en pagaille dont une partie actifs et de la faune, sans oublier le peu de touriste.
Une petite carte pour situer cette péninsule :
Une autre carte de la région du Gorely. Pour y aller j'ai pris, avec un autre français rencontré à Yelizovo, le bus 110 à la station de yelizovo donc, à 8h05. Il y en a après mais il y a de la route jusque Termalnensky, le village où va le bus.
De là il faut rejoindre la piste en coupant à travers le village et faire du stop car le pass Vilioutchik est à environ 40 km.
On a eu de la chance car la première voiture s'est arrêtée et c'est une famille russe qui nous y amène. Personne ne parle anglais (il faudra s'y habituer) mais on essaie de discuter un peu. Très gentille famille qui vont aux volcans pour le week end. On s'arrête au Pass pour quelques photos avant de repartir et ils nous déposent devant le parking du Gorely, eux continuent vers le volcan suivant (si on a bien compris).
Pas de chance avec le temps car beaucoup de vents et le sommet (il est déjà midi) est couvert de nuages. On se lance quand même dans l’ascension en laissant les affaires en bas.
Très touristique, et donc du monde sur le chemin, un gars en vélo et en redescendant 3 gars en moto ?! ... pas de doute on est bien en Russie !
Pas vue le cratère, où se trouve un lac acide, car on était dans le nuage. Pas grave car les vues pendants la montée sur les vallées étaient magnifiques.
On redescend au final assez vite avec Jean Luc (l'autre Français) car il n'y a rien à voir au sommet. Il est 15h max et on décide donc d'aller se poser au volcan suivant, le Mutnovsky. Chemin facile pour y aller sauf qu'il faut éviter la neige fondue et la boue, on arrive au camp vers les 17h.
Il y a un bâtiment en dur en bois pour manger et un camp de touriste mais qui est en train d'être démonté par un gars du tour. Je comprendrais pourquoi le lendemain soir la raison qui l'avait poussé à démonté ses 10 tentes.
Nuit tranquille près du volcan. Vue des traces d'ours près du camp ... ca rassure !
Levé tôt pour aller au Mutnovsky, JL est un lève tôt, debout à 6h. En même temps, ici il n'a pas tord, les nuages couvrent vite les sommets en début d'après midi. On rattrape le chemin pour accéder aux cratères du volcan.
Le jour se lève peu à peu et on découvre en fond un joli volcan de l'autre côté de notre destination.
L'entrée dans le cratère est magnifique, des couleurs de roches à l'odeur de souffre, on y est !
Beau temps et personne, de parfaites conditions pour profiter de cet endroit.
On repart ensuite pour aller en direction de la mini vallée des geysers et ensuite rattraper la route qui amène à ce volcan. On croisera un groupe de russes et un couple franco-russe sur le chemin qui font l'aller retour depuis le camp où l'on va.
Belles couleurs sur le chemin, environ 15 km, JL verra une maman ours avec ses 3 petits.
Les tentes du groupe Russe sont là, et il y a plusieurs sources d'eau chaude dans les alentours. J'en profite pour baigner mes pieds !
Anton, un russe du groupe qui est resté là me propose un café et de venir près du feu. Il parle un peu anglais. Gars très sympa. On discute une bonne partie de la fin de l'après midi en attendant le groupe qui ne revient que vers 20h à la frontale !!!
Ils m'invitent à dîner et le guide (qui ne parle pas anglais) dit à ceux qui parlent anglais (il y en a quelques uns), que je reste car il fait un point info météo pour demain et sur quoi faire.
Je l'écoute donc parler, sans rien comprendre bien sur, sauf un mot, typhon .... quand j'avais regardé la météo il était annoncé mauvais temps, ils passent donc une partie de la soirée à quoi faire le lendemain, sachant que cela risque de démarrer vers les midis.
Comme il ne se décide pas je vais me coucher en allant voir le couple franco-russe qui verra aussi demain quoi faire.
Un typhon, c'est un cyclone, donc une grosse tempête de vent et elle se lève plus tôt que prévue, vers 4h du matin j'ai la tente qui prend le vent et la pluie de côté. Pas de chance pour moi car sur le côté la tente ne tient pas bien et surtout les toiles se touchent et l'eau rentrent. Je vais voir JL vers les 6h et je défais ma tente et cours m'abriter sur les hauteurs à côté d'un bâtiment de l'usine qui est sur ce site (géothermie).
Le guide du groupe négocie pour que tout le monde puisse se réfugier dans des bâtiments non occupés. Sorte de baraquement pour les ouvriers quand ils sont nombreux. Journée à rien faire donc, discuter avec les russes qui sont très gentils et attendre que cela passe. Vent violent et pluie jusqu'au lendemain.
Le lendemain, le temps est dégagé, je reprends la route, JL m'abandonne en route il préfère rentrer en stop en ville, moi je continue jusqu'au camp de base du Vilyuchinsky.
La journée est belle malgré le vent frais. De camp de base il n'y en a pas, je rejoins donc le pass et je suis le chemin qui s'enfonce dans la vallée qui m'amène au plus près de la base du volcan.
Journée suivant à marcher dans la vallée qui est à ses pieds sans possibilité d'aller trop loin à cause des arbustes qui cachent la vue pour progresser et impossible de les franchir. Je reviendrais donc me pauser pour une 2ème nuit avant de rentrer en stop le lendemain. J'aurais quand même vu mon premier ours sur les hauteurs, il a filé se cacher sans que je puisse le voir bien longtemps.
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